Nutrition des plantes au travers de la matière organique

La matière organique fraîche du sol est transformée en humus par les décomposeurs bénéfiques.

Le travail de la faune épigée est de manger la matière organique en la réduisant en boulettes fécales, c’est-à-dire en éléments extrêmement petits. 

C’est à partir de ce moment-là que les champignons, qui sont les grands fabricants d’humus et les seuls organismes capables d’attaquer la lignine, vont intervenir pour transformer la matière organique en humus. C’est la phase d’humification. 

La part d’humus augmente ainsi avec sa quantité d’éléments nutritifs N, P, K, CaO, MgO et oligo éléments. Au stade d’humus, la matière organique n’est pas encore arrivée au terme ultime de sa décomposition.

Au printemps, lorsque le sol va se réchauffer, les bactéries, qui sont minéralisatrices, à l’opposé des champignons qui sont humificateurs, vont attaquer cet humus et libérer des sels minéraux comme le nitrate, le phosphate ou le potassium, pour pouvoir être directement assimilés par les racines. C’est la phase de minéralisation.

En dépit de leur petite taille, les bactéries font partie, juste après les champignons, des décomposeurs les plus actifs et les plus importants des matières organiques sur Terre. Elles sont les premières à attaquer les matières organiques animales et végétales grâce aux enzymes qu’elles produisent.

Il est donc fortement recommandé d’éviter les engrais à base de chlorure ou transformés chimiquement pour maintenir la survie de ces micro-organismes nécessaires au bon fonctionnement du cycle de fertilité. 

La fabrication des humus se faisant à la surface du sol, le labour est donc à proscrire autant que possible car il enfouit la matière organique à l’intérieur des sols, l’empêchant ainsi de se transformer en humus.

La principale raison à cela est que les champignons sont aérobies, c’est-à-dire qu’ils ont besoin de l’oxygène de l’air ambiant pour survivre et fabriquer les enzymes capables de transformer la matière organique en humus.

Les champignons du sol disparaissent à cause de l’azote minéral aux champs. L’azote favorisant les bactéries, celles-ci se développent 20 fois plus vite, au détriment des champignons. C’est ainsi que dans un pays comme la France, en 1900, nous faisions 2 tonnes de pailles par hectare pour faire 4% d’humus alors qu’aujourd’hui nous produisons 6 tonnes de paille à l’hectare pour faire seulement 2% d’humus.

Pour se développer les champignons ont besoin d’un rapport C/N élevé. Plus il y a d’azote apporté, moins il y a alors de champignons. Il est donc recommandé de compenser cette perte par des apports de matières organiques riches en carbone.

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